Parmi les nombreuses idées que j'ai émises, (sans succès dans ce cas-ci), il y a eu la proposition de tourner un vidéoclip avec des extraits du film et pour images de fond les jeunes réunis dans le studio « privé » d'Olivier. Dans le clip on aurait suggéré qu'Olivier a réuni ses amis pour leur faire entendre sa dernière composition, soit : La Ballade d'El Diablo.
Si cela vous amuse, voici le texte et l'ébauche de la piste musicale, (une gracieuseté de Ned Bouhalassa). D'abord, écoutez la musique de marin traditionnelle sur laquelle j'ai écrit de nouvelles paroles, (jamais terminées d'ailleurs. Il me reste à trouver les rîmes!) Je vous suggère de copier la piste son sur votre ordinateur afin que la boucle joue sans « cassure ».. |
Attention, vous devez posséder QuickTime. Télécharger-le dès maintenant! (gratuit) |
La chanson de marin originale (pour entendre comment cela se chante) |
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La boucle de musique de fond (débit 2.0k secondes pour modem normal) |
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La boucle de musique de fond (débit 4.8k secondes, pour ligne haute vitesse) |
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La ballade de El Diablo (premier jet)
(sur l'air du chant de marin traditionnel «Le corsaire le grand coureur») |
Le Cap'taine El Diablo
Est un Cap'taine de malheur
Quand il se met en croisière
Pour chasser l'or des Galions
Le vent, la mer et la guerre
Lui font mille et cent misères
Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Diablo parti de l'Orient Avec belle mer et bon vent Il cinglait babord amure, Naviguant comme un poisson, Mais pas d'chance, un grand récif, Lui coule son beau navire Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Qu'il eut noyé dans c'naufrage La moitié de l'équipage Ne va pas décourager Notre bon cap'taine El Diablo Trente lieu nous fait marcher Déniche une ville à piller Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Tandis que l'pillage avance On signale qui rentre au port Un navire d'apparence A mantelets de sabord C'est un espagnol vraiment A double rangées de dents Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Ses boulets pleuvent sur nous Le marchand de mort subite Nous oblige à prendre la fuite Emportant un beau trésor Qu'on fit porter aux captifs Qu'El Diablo veut bien garder Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends On a couru vent arrière Atterrit dans la jungle Encerclé de tous côtés Par l'espagnol en colère D'avoir perdu ses pièces d'or Et qu'on ait plut à ses filles Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Tout le jour on lui échappe Et lui rendons coup pour coup Nous sommes bien peu nombreux Lui court à nous par centaines À la fin de tant d'misères À quoi nous sert d'mourir riches? Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Tombe la nuit un temps nous sauve Pour nous refaire des combats Nous avons à notre repas Des gourganes et du lard rance Du vinaigre au lieu de vin Le biscuit pourri d'avance Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends De notre horrible malheur El Diablo seul est l'auteur Le sien nous allions lui faire Mais d'un élégant discours El Diablo fouette notre courage L'rusé Cap'taine sauve sa peau Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Compagnons! Frères de la côte! Je vous trouve mauvaise mine! Pourquoi avoir tant de regrets? Ce jour vivant, demain mort, À quoi sert de s'en soucier Pourquoi craindre le jour qui vient? Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Gueux, nous vivons en Seigneurs Plus souvent qu'à notre tour. Les grands de ce monde nous craignent Nous leur prenons ces richesses qu'ils volent aux petites gens. Pour les perdre en soûlerie. Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Nous valons mieux que les Princes de ce monde sans justice Demain, nous mourrons glorieux Encore les ferons payer Y'aura quelques rats de moins À se glisser aux culs de riches. Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends Au petit matin le lendemain Dans un gros grain de brume À l'espagnol échappons Quand chacun s'est cru perdu Chacun à sa manière S'est sauvé comme il a pu Allez canaille, forban, Allez le diable t'attends El Diablo nous a trompé Il a filé à l'anglaise On le regrettera moins Que le trésor disparu Par sa faute à ce Cap'taine Qu'on reverra bien en enfer. Flibustier, corsaire, L'enfer est sur cette terre. |